Comment est déterminé le sexe, qu’est-ce que le genre ? Comment expliquer les changements qui surviennent à la puberté ? Comment maîtriser sa procréation ?
I | Devenir femme ou homme |
Les grandes idées
Cours en ligne pour approfondir
Pour s’entraîner : http://www.ec44.fr/tice/jpg/devenir_femelle_ou_male/main.htm
Pour aller plus loin : Sexe et Genre, s’ouvrir aux différences…
Etre transsexuel
II | Le fonctionnement cyclique de l’appareil reproducteur féminin |
Toutes les modifications qui affectent l’appareil génital de la femme visent à préparer la rencontre des gamètes donc la fécondation puis la nidation de l’embryon dans l’utérus.
Le voyage des spermatozoïdes et la fécondation
1) – Le cycle ovarien contrôle le cycle des voies génitales
Le cycle de l’ovaire
En début de cycle, quelques follicules ayant atteint le stade cavitaire sont sélectionnés et commencent leur croissance. Au bout de 7 jours environ, un seul survit et se développe, devenant le follicule dominant.
Les cellules folliculaires en croissance produisent de l’oestradiol (= oestrogène) qui provoque les changements observés au niveau du col de l’utérus (glaire de moins en moins dense) et de l’utérus (contractilité qui augmente, muqueuse qui s’épaissit et s’enrichit en vaisseaux sanguins et glandes), et qui vont conduire à favoriser le passage et la remontée des spermatozoïdes dans les voies génitales féminines à l’approche de l’ovulation.
A maturité, le follicule dominant ovule, puis se transforme en corps jaune.
Le corps jaune produit de l’oestradiol et de la progestérone. L’association de ces deux hormones permet la maturation de la muqueuse utérine, provoque la diminution de la contractilité du muscle utérin ainsi que la densification de la glaire cervicale produite par le col de l’utérus (imperméable aux spz donc).
2) Le cycle ovarien est initié par la production d’hormones cérébrales
L’hormone FSH, produite par l’hypophyse est nécessaire à la sélection de quelques follicules cavitaires ‘follicule stimulating hormon » en début de cycle
L’hormone LH, également produite par l’hypophyse, permet l’ovulation et la production d’oestradiol et de progestérone par les cellules du corps jaune.
Ces deux hormones LH et FSH ne sont produites que si l’hypophyse reçoit une autre hormone, la GnRH, neurohormone produite par les neurones de l’hypothalamus.
BD « Tu mourras moins bête : vendredi réglologie »
Les hormones ovariennes informent le complexe hypothalamo-hypophysaire du bon déroulement du cycle ovarien : c’est ce qu’on appelle un rétro-contrôle.
Ainsi lorsque le follicule dominant est arrivé à maturité, il produit un pic d’oestradiol : le complexe hypothalamo-hypophysaire le détecte (hypothalamus et hypophyse possèdent des capteurs à l’oestradiol), et émettent une décharge ovulante de LH (et de FSH) = pic de LH.
On dit que l’ovaire exerce un « rétrocontrôle positif » sur l’ovaire : l’oestradiol a stimulé le CHH.
En revanche, pendant toute la première partie de la phase folliculaire, lorsque la concentration d’oestradiol est inférieure au seuil qu’elle atteint lors de l’arrivé à maturité du follicule dominant, la production d’oestradiol par les follicules freine le CHH (= action inhibitrice), l’oestradiol exerce alors un « rétrocontrôle négatif » sur le CHH.
Pendant la phase lutéale, la progestérone exerce une inhibition forte du CHH (rétrocontrôle négatif).
Tant qu’il y a de la progestérone, l’utérus est développé pour permettre la nidation de l’embryon, la glaire cervicale est imperméable et le CHH est inhibé (rétrocontrôle négatif) : il n’y a ni démarrage d’un nouveau cycle ovarien ([FSH] proche de 0), ni d’ovulation possible ([LH] faible).
En début de grossesse, le corps jaune se maintient et produit l’oestradiol et la progestérone : aucune nouvelle fécondation n’est donc possible.
En résumé :
III | Le fonctionnement de l’appareil reproducteur masculin |
IV | La maîtrise de la procréation |
V | Les bases biologiques du plaisir |
En ES, ce qu’il faut retenir c’est que chez la plupart des Mammifères les comportements reproducteurs sont essentiellement liés aux variations hormonales (par exemple lorsque les testicules produisent beaucoup de testostérone, cela déclenche les comportements d’accouplement des mâles), alors que chez les humains, c’est avant tout l’activation du système de récompense qui intervient et pousse à recommencer (bien sûr les sentiments liés à d’autres zones cérébrales interviennent fortement aussi).
Conclusion | Revoir l’ensemble du cours et s’entraîner |
Deux sites reprennent les grandes idées de ce cours et permettent de se tester avec des exercices en ligne.
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