Lycée Louis Bascan - Rambouillet (78)
Élona, Lilie et Faustine
Danser Ma Ville
26 février 2020
Un des lieux que nous avions choisis est la tour dans la caserne des pompiers.
Comme ce lieu est assez loin du lycée, nous avons d’abord travaillé à partir d’une photo de la tour. Les premiers éléments que nous avons retenus sont la hauteur, la répétition d’un même motif puisque la tour est sensiblement la même à chaque étage, la possibilité de faire danser certains au sol tandis que les autres seraient dans les étages.
Nous avons pensé à l’utilisation de l’unisson (lorsque tout le monde danse en même temps) mais aussi de la cascade (c'est à dire danser un mouvement l’un après l’autre) à chacun des étages pour symboliser la hauteur du bâtiment.
Comme certains allaient danser aux étages, avec la caméra, on ne verrait que le haut des corps, nous avons donc commencé à inventer une chorégraphie de bras essentiellement. Comme la caméra allait être loin de nous, nous avons choisi de danser dans l’espace proche pour que les mouvements soient bien grands et visibles, avec une orientation de face et un niveau haut.
La chorégraphie créée pour cette tour se passait au sol au début puis nous montions dans la tour progressivement pour refaire la chorégraphie dans les étages. Ceux qui n’avaient pas le vertige étaient tout en haut.
La semaine suivante, nous étions fin prêts mais il avait plu, alors notre professeur et Michaël ont décidé d’annuler car le sol était trop glissant.
La semaine suivante, une éclaircie, nous sommes allés tourner !
Mais en arrivant, nous n’avons pas pu danser exactement comme prévu. Il a fallu adapter la chorégraphie parce que nous ne montions pas les étages assez vite. En plus, pour voir tout le monde, la caméra devait être placée trop loin. On nous voyait en tout petit ! Alors Michael, le réalisateur a trouvé une autre solution : surprise dans le film !
Il y avait aussi énormément de vent ce jour-là, ce qui a rajouté un effet à notre chorégraphie, avec notamment les cheveux de certains qui volaient.
Lorsque nous avons travaillé en centre ville devant La Lanterne, le monument aux morts et l’église, nous nous sommes inspirés d’un atelier de Patricia Karagozian sur la comédie musicale West Side Story.
Avec la chorégraphe, nous avions inventé des grandes traversées de l’espace avec des pas de danse jazz et l’idée était de traverser la rue, de manière dynamique, en avançant avec un trajet rectiligne comme dans le film.
Nous avons visité la cour du Palais du Roi de Rome, édifié à partir de 1784 sur l'ordre de Louis XVI, il fut ensuite restauré par Napoléon 1er qui en fit la résidence de son fils, le roi de Rome.
Nous avons pu observer une allée et un bâtiment tout en symétrie, avec une architecture essentiellement faite de lignes et de courbes.
Cela nous a fait penser à la danse classique elle aussi tout en symétrie.
Par duo, nous avons créé des déplacements tout en symétrie avec des mouvements représentant des lignes et des courbes.
Nous avons décidé de superposer le travail de différents duos.
A chacun de ces moments, notre chorégraphie fait écho à l’architecture.
Manque de chance, juste au moment où nous avons tourné, une voiture était garée dans l’allée, nous avons essayé de la cacher avec nos corps, mais ce n’était pas facile.
Trouverez-vous la voiture sur la photo ?
La fresque devant la MJC nous a beaucoup plu, elle est tout en couleurs et les formes sont en courbes et s’emmêlent.
Après un travail sur l’ondulation avec Madame Lefranc, où nous avons expérimenté l’ondulation avec toutes les parties du corps, nous avons inventé des chorégraphies par petits groupes, il y avait dans chaque groupe, l’idée de créer un paysage de corps sur la fresque, l’idée d’onduler et de s’entremêler.