Archéo’Bascan et l’archéologie grecque

La monnaie – L’épigraphie – Le dessin scientifique

Atelier archéologie et histoire des arts : l’archéologie grecque – Lycée Louis-Bascan, à Rambouillet (78) – Montage : V. Thizeau

En cette année scolaire 2022-2023, les élèves du lycée Louis-Bascan ayant choisi de suivre l’atelier archéologie et histoire des arts vous livrent leurs travaux portant sur la numismatique à l’époque hellénistique, l’épigraphie au travers de deux spécialistes français de renom, Jeanne et Louis Robert, ainsi qu’une mise en relation des inscriptions et des études monétaires par le dessin scientifique d’Alexandrie.

La monnaie

|→ Les pièces de monnaie d’Athènes : les tétradrachmes attiques

La monnaie est née en Asie mineure mais c’est en Grèce que les premiers usages se sont répandus pour commercer.

Le mot « monnaie » vient de « nomisma » qui, en grec signifie aussi la « loi ».

« Frapper monnaie » dans un atelier monétaire est donc le privilège des cités.

Leur circulation est très contrôlée et les faux monnayeurs peuvent-être condamnés à mort.

Fabriquées avec les minerais des monts du Laurion, la monnaie de référence est la drachme.

Le tétradrachme attique se développe dans les échanges méditerranéens entre le VIe siècle et le IVe siècle avant J-C.

Il s’agit donc d’une subdivision de douze drachmes. La pièce pèse environ 12,7 grammes.

La pièce est « célèbre » et circule dans tous les ports et cités antiques du pourtour méditerranéen.

Les historiens utilisent l’expression de « trésors monétaires » lorsqu’ils les trouvent en grand nombre lors des fouilles archéologiques.

Les « types monétaires » ont évolué durant les deux siècles de domination athénienne en Mer Egée mais les symboles de la cité restent les mêmes au cours de l’histoire, et ce, même à l’époque de la domination romaine.

A l’avers, la tête de la déesse de profil et en relief. Souvent au revers, Athéna, en « creux » est symbolisée par son animal favori, la chouette.

Un rameau d’Olivier (arbre qui symbolise la prospérité agricole) et les lettres grecques : Alpha, Thêta, Eta (A, T, E – les trois premières lettres de la « cité des Athéniens ») sont aussi représentés.

François De Callatay et Francois Rebuffat sont des numismates réputés dans les études grecques en France au XXe siècle.

  • Diaporama : 5 diapositives
  • Date de publication : le 10 février 2023
  • Description : les pièces de monnaie d’Athènes.
  • Auteurs : Rose et Janna

Document destiné à l’impression au format pdf (334 Ko).


  • Diaporama : 6 diapositives
  • Date de publication : le 10 février 2023
  • Description : la monnaie à l’époque hellénistique
  • Auteurs : Léna Schouteeten et Juan Raigoso

Document destiné à l’impression au format pdf (572 Ko).


  • Diaporama : 11 diapositives
  • Date de publication : le 10 février 2023
  • Description : la loi monétaire à Athènes en -375
  • Auteurs : Emilie Dos Santos et Liza Mollier Morucci

Document destiné à l’impression au format pdf (933 Ko).


L’épigraphie

|→ Jeanne et Louis Robert, deux historiens français et spécialistes de l’écriture sur pierre dans le monde grec antique

Leur nom est associé à l’épigraphie grecque, parce que Louis Robert fut un maître incontesté dans l’édition et l’interprétation des inscriptions grecques, en particulier d’inscriptions fragmentaires qui paraissaient désespérées, mais dont il parvenait à établir la nature ou la provenance.

Le bulletin épigraphique, une revue savante, qu’il publia de 1938 à 1984 dans la Revue des Études grecques, fut pendant près d’un demi-siècle un instrument de travail irremplaçable, redouté et admiré tout à la fois, où toute la production scientifique en ce domaine était, année par année, dépouillée et considérablement enrichie par des remarques critiques et des avertissements méthodologiques.

Louis Robert ne cessa de publier, avec régularité et abondance.

Sa bibliographie compte plus de 460 numéros, depuis 1924 jusqu’à sa mort : de nombreux articles, repris dans les sept volumes d’Opera minora selecta (1969-1990), les treize volumes d’Hellenica (1940-1965).

Au cours de nombreuses missions, d’abord seul dans les années 1930, puis de 1946 à 1964 en compagnie de madame Jeanne Robert, il explora méthodiquement l’Asie Mineure, multipliant les photographies, les relevés et estampages d’inscriptions.

A quoi il faut ajouter les fouilles d’Amyzon en Carie, en 1949-1950, puis celles du sanctuaire d’Apollon à Claros, de 1950 à 1961, ainsi qu’une intense activité dans les musées turcs et leurs réserves.

  • Diaporama : 4 diapositives
  • Date de publication : le 10 février 2023
  • Description : Jeanne et Louis Robert – Historien.ne.s épigraphistes
  • Auteurs : Justine Dumand et Raphaëlle Borgeon

Document destiné à l’impression au format pdf (301 Ko).


Le dessin scientifique

  • Diaporama : 5 diapositives
  • Date de publication : le 10 février 2023
  • Description : l’étude du dessin scientifique – Alexandrie d’Egypte
  • Auteurs : Nyame Bohere et Karla Raigoso

Document destiné à l’impression au format pdf (2,3 Mo).


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Publiée par Lycée Louis Bascan – page officielle sur Lundi 27 mai 2019