Critique de l’orchestre des doigts

L’Orchestre des doigts, d’Osamu Yamamoto

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Tome 1 :

L’histoire se passe au Japon en 1913. Mr Takahashi, qui veut devenir professeur de musique, se voit dans l’obligation d’annuler un voyage en France pour aller enseigner dans une école de sourds et muets. Lorsqu’il arrive à l’école, il est confronté à la difficulté de ne pouvoir dialoguer avec les sourds et particulièrement un qui se nomme Issaku et qui est de nature violente. Il y est accueilli par le directeur qui lui demande d’apprendre la musique aux sourds. Puis le présente au professeur de « la langue signes » : Mr Fukuda. Mr Takahashi va tout tenter pour faire comprendre la langue des signes à Isaaku qui y est réticent.

Ce 1er Tome est très beau autant par le dessin que par les sentiments qu’il peut faire ressentir. Il montre la façon dont les sourds sont traités au Japon, mais aussi les difficultés des « entendants » à les comprendre. Osamu Yamamoto a su magner le fait que les sourds et muets ne peuvent pas parler dès la naissance de telle façon que nous soyons emportés par l’histoire mais aussi que nous soyons sensibilisés aux difficultés des sourds ne pouvant se faire comprendre. Par exemple, lorsque Isaaku va avec sa mère au temple pour dire au revoir à feu son mari, Isaaku ne sait prononcer que la lettre ‘A’, et toute la famille réunie n’essaie pas de comprendre ce qu’il veut essayer d’exprimer par ses gestes.

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Tome 2 :

L’histoire se passe au Japon en 1918. Dans ce tome, nous sommes confrontés à la difficulté des parents (ainsi qu’à leur frustration) qui viennent prendre des cours sur le « langage des signes » et qui s’aperçoivent que leurs enfants, même s’ils ne pouvaient pas parler, essayaient de se faire comprendre au travers de signes qu’ils ne voulaient pas faire l’effort de comprendre. Dans ce tome, on y fait mieux connaissance avec Chiyo, dont les parents sont sourds comme elle, mais dont la grande soeur entend et voit parfaitement. La révolte paysanne éclatera au Japon et va montrer la tristesse profonde, les douleurs, et les rivalités entre les différentes classes sociales des enfants sourds.

Un jour, Mr Takahashi raconte une histoire imagée provenant d’un livre d’histoire. Il s’est entraîné dur pour la traduire en langage des signes. Ce passage pour moi est un des moments forts de ce tome, car je trouve que les paroles de Mr Takahashi sont profondes. C’est d’ailleurs à ce moment là que le thème de la musique est abordé. J’ai aussi vraiment beaucoup aimé ce tome, voire même préféré au premier. J’ai surtout été émerveillé par le fait que les personnages ne parlent pas via des mots ce qui rend l’histoire encore plus touchante. Cela peut vous provoquer un sentiment étrange si vous vous laissez envelopper et emporter par cette histoire et un sentiment profond d’humanité et de beauté peut vous envahir …

Thomas BONNAFOUX STI GM1

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Publiée par Lycée Louis Bascan – page officielle sur Lundi 27 mai 2019