Lundi 24 novembre, les élèves de Première L et de Terminale L de l’option art danse ont eu le privilège d’assister à la répétition d’un ballet à l’Opéra Garnier. L’accueil dans ce haut lieu de la danse a été exceptionnel : la salle, fermée au public, n’était occupée que par nos élèves et quelques journalistes.
Laissons la parole aux élèves de 1L3…
« Samedi 29 novembre, première représentation de la réécriture de La Source par Jean-Guillaume Bart ; nous, élèves du lycée Louis Bascan option danse, avons eu un petit avant-goût de ce spectacle. » (Anaïs Praxo)
« Nous sommes entrés dans l’Opéra par l’entrée des artistes. Nous avons croisé une des danseuses du ballet. Elle m’a inspiré beaucoup de respect et on voyait bien son port de tête.
Ensuite, nous sommes passés par les couloirs où se trouvaient les loges d’artistes. Quelle excitation d’être dans un lieu secret et habituellement interdit au public. Puis, nous avons admiré les escaliers principaux de l’Opéra, vides. » (Emilia Haeckler)
« Après être silencieusement entré dans la salle de spectacles, chacun de nous restait émerveillé devant ce lieu. Etant très bien placés, nous avions vue sur l’ensemble de la scène.
Un peu après le début de la répétition, le chorégraphe a commenté, dans son micro, un pas d’un des danseurs. J’ai été perturbée, car étant dans l’ambiance du spectacle, j’avais oublié que nous étions en répétition. » (Mélanie Rolland)
« L’avantage de voir une répétition, c’est de voir des danseurs et chorégraphes se transmettre des informations, se tromper, recommencer, hésiter, rectifier les pas, les temps. Un délice pour les yeux, pour l’inspiration et la culture. » (Anaïs Praxo)
« Nous avons eu la chance de voir ce que le public ne peut pas voir, normalement. Le plus impressionnant est que le spectacle n’était pas au point, pourtant, cinq jours après, le 29 novembre, danseurs et musiciens seraient prêts pour la première représentation.
En sortant de la salle, l’envie de danser nous a tous pris. » (Mélanie Rolland)
« Le ballet La Source date de 1866 mais malheureusement, il reste peu de traces de la chorégraphie originale. C’est donc Jean-Guillaume Bart, un grand danseur étoile, maintenant pédagogue et chorégraphe qui l’a recréé. Il s’est entouré de deux comédiens de la Comédie française : Eric Ruf, pour les décors et Clément Hervieu-Léger pour la dramaturgie. Le grand couturier, Christian Lacroix a conçu les costumes. » (Mona Blondelle)