Prochaine question du débat philosophique qui aura lieu le lundi 8 juin 2009, de 10h30 à 12h00 au CDI (Bâtiment F). La séance est ouverte à tous.
Nous nous réclamons volontiers du pacifisme.
Nos arrière-grands-pères et grands-mères, ayant vécu la Grande Guerre, ont proclamé qu’elle devait être la « der des der » ; ils ont appelé de leurs vœux la fin de toutes les guerres.
Puis, par réaction aux horreurs de la Seconde Guerre mondiale, les efforts se sont accentués encore pour créer des institutions internationales capables de repousser les tentations belliqueuses.
Cependant, rares sont les périodes de l’histoire qui laissent à penser que les conflits pourraient venir à s’apaiser définitivement.
Il y a un quart de siècle, avec la disparition de quelques dictatures, puis la chute du Mur de Berlin, un tel enthousiasme s’était levé.
Il est vite retombé : nous ne saurions compter les guerres qui, depuis, ont éclaté, dans le monde et en Europe même ; souvent des guerres civiles, certes locales, mais cruelles pour des populations étendues.
« Il y a dans le monde d’aujourd’hui dix fois plus de soldats que de médecins – donc dix fois plus de gens qui tuent que de gens qui sauvent », nous avertit Christian Godin (La guerre, Ed. du Temps).
Ne devons-nous pas craindre à nouveau la montée aux extrêmes ?
M. G. Demulier, qui est Professeur de philosophie dans notre Lycée, a accepté pour cette séance de faire un exposé introductif, ce qui permettra ensuite d’ouvrir le débat.
A bientôt !
E. Akamatsu, Professeur de philosophie