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Mardi 22 juin 2021, à l’issue d’une réunion du comité de suivi de la réforme du lycée général et technologique, ont été proposés des ajustements pour la prochaine session 2022 du baccalauréat des voies générale et technologique.

Parmi ces propositions retenons les éléments suivants.

L’abandon des épreuves communes (EC ou ex-E3C) et renforcement du contrôle continu en classe de Première et de Terminale.

Les épreuves terminales seraient maintenues :

• les épreuves anticipées de français (EAF) en fin de classe de Première (écrit, coefficient 5 ; oral, coefficient 5) ;
• les deux épreuves pour les enseignements de spécialité suivis par l’élève en Terminale (coefficient 16 pour chacune d’elle) ;
• la Philosophie (coefficient 8 en voie générale, 4 en voie technologique) ;
• le Grand oral (coefficient 10 en voie générale, 14 en voie technologique).

L’équilibre général pour l’obtention du Baccalauréat ne serait pas bouleversé en conservant la répartition de contrôle continu comptant pour 40% et celle des épreuves terminales comptant pour 60%.

Mais le « bloc » de contrôle continu serait calculé différemment.

Cette partie de l’examen, qui, selon la mouture initiale de la réforme introduite en 2019, est composée pour 10 % des moyennes de l’année et, pour 30 %, de devoirs sur table – baptisés « épreuves communes » (EC) – convoqués sur deux années (en Première et en Terminale), ne serait plus basée que sur la seule moyenne générale issue des moyennes annuelles des bulletins scolaires du cycle terminal.

Une évolution vers une logique de contrôle continu « plein et entier ».

Le ministère envisage aussi de revoir les coefficients de toutes les disciplines du tronc commun qui ne font pas l’objet d’épreuves terminales : langues vivantes A et B, histoire-géographie, éducation physique et sportive (EPS), enseignement scientifique pour la voie générale, mathématiques pour la voie technologique.

Elles auraient toutes un coefficient 6 [3 en 1ère, 3 en terminale] (au lieu de 5), 8 pour la spécialité abandonnée en première et 2 [1 en première, 1 en terminale] pour l’enseignement moral et civique (EMC).

Le ministère prévoit également un changement dans le décompte des options : une option suivie en première et en terminale bénéficierait d’un coefficient 4, soit le double par rapport à une option suivie seulement en terminale.

Ces coefficients des enseignements optionnels (2 ou 4) viendraient s’ajouter aux 100 coefficients communs du baccalauréat.

Le contrôle continu comptant pour l’obtention du baccalauréat serait à la fois pris en compte dans le cadre de la procédure Parcoursup.

Le calendrier général des épreuves demeurerait inchangé.

• Les épreuves anticipées de français se tiendraient en fin d’année de Première ;
• Les épreuves des enseignements de spécialité auraient lieu au printemps de l’année de terminale ;
• Les épreuves terminales de Philosophie et du Grand oral se tiendraient en fin d’année de terminale.

Ces propositions du ministère seront étudiées, discutées et enrichies par le Conseil supérieur de l’éducation (CSE) qui se réunira vendredi 2 juillet et jeudi 8 juillet prochains.

Nous ne manquerons pas de vous tenir informer du résultat de l’étude de ces propositions.