Mercredi 8 avril 2009 après-midi, 26 élèves de Terminales S du lycée Bascan et leurs professeurs de mathématiques se sont rendus en car à la BNF site François Mitterrand pour assister à une conférence « Leonhard Euler, ou l’art de donner un sens à ce qui n’en avait pas ».
Cette conférence avait lieu dans le cadre du cycle « un texte, un mathématicien » , organisé par la Société Mathématique de France et la Bibliothèque Nationale de France, sous la responsabilité de Martin Andler et François Germinet .
Le conférencier choisit un texte mathématique datant de plusieurs dizaines d’années, voire bien plus, qui l’a particulièrement influencé.
À partir de ce texte, de son auteur et de son histoire, il montre de quelle manière une problématique ancienne débouche sur des questions actuelles et des recherches mathématiques en cours.
Mêlant histoire et mathématiques, les conférences permettent à un large public de découvrir les mathématiques contemporaines.
Ce jour-là, Jean-Pierre Ramis, Professeur à l’université de Toulouse, membre senior de l’Institut universitaire de France, avait choisi De seriebus divergentibus (1746) Opera Omnia, I, 14, 585-617 de Leonhard EULER, mathématicien suisse du 18ième siècle.
Il est relativement facile de donner un sens à des sommes dont le nombre de termes est infini, lorsque ces termes sont de plus en plus proches de zéro : pour comprendre, nos élèves avaient déjà leurs connaissances en mathématiques niveau terminale S et ils avaient pu suivre une pré-conférence donnée au lycée Bascan quelques jours auparavant par M. Pouyanne , maître de conférences en mathématiques à l’UVSQ.
Mais lorsque les termes de ces sommes ne s’approchent pas de zéro, on comprend mieux l’intitulé de la conférence « L’art de donner un sens à ce qui n’en avait pas », une démarche permanente des mathématiciens.
Ceci nous a permis d’entrevoir des points importants dans la recherche en mathématiques et en physique.