Les compte-rendus des élèves de 2de8 et de 2de17.
Mardi 18 janvier Rolande Causse est intervenue au CDI pour trois rencontres successives avec trois classes de Seconde (avec leur professeur M. Russo ).
Toujours aussi passionnée après 50 ans d’écriture, elle a su capter l’attention des lycéens et leur transmettre son enthousiasme.
Qui est Rolande Causse ?
Poète, auteur pour la jeunesse, fondatrice du Salon du Livre Jeunesse de Montreuil en 1984, pionnière des « ateliers d’écritures », elle n’a jamais d’être une « militante de la lecture ».
« Qui lit petit lit toute sa vie » est le titre d’un de ses ouvrages.
Elle est l’auteur de nombreux romans historiques pour la jeunesse, dont beaucoup se déroulent sous la Seconde guerre mondiale, événement qui a marqué son enfance.
Au CDI vous trouverez sur ce sujet Rouge Braise (largement autobiographique : l’héroïne est en contact avec la Résistance),
La Guerre de Robert,
Ita Rose (inspiré de faits réels : une femme juive qui a perdu deux enfants et un époux se bat pour faire juger leur assassin, Klaus Barbie).
Sous forme d’un long poème , Les enfants d’Izieu (également adapté en livret d’Opéra) narre la tragédie des enfants juifs déportés en 1944 avec leurs éducateur alors qu’ils avaient été recueillis dans la Maison d’Izieu).
Sarah de Cordoue, également disponible au CDI, raconte l’histoire d’une jeune fille habitant Cordoue au XIIe siècle : son père devenant aveugle elle se déguise en homme pour avoir le droit d’étudier à sa place dans la bibliothèque.
Une femme de caractère, sachant communiquer, et profondément attachées aux valeurs humanistes, telle nous est apparue Mme Causse..
Maintenant, la parole aux élèves des trois classes qui ont eu pour mission de relater chacune de ces trois rencontres et leurs points forts … avec talent !
Rencontre avec les élèves de 2de17
Extraits des compte-rendus.
Quelques titres amusants :
- « Rolande Causse, une auteure qui cause » (Laurène et Anaëlle)
- « Rolande Causse, une femme d’histoires » (Vincent)
- « Pas des écrits vains, une écrivaine ! » (Tom)
Ou plus sobres :
- « Un écrivain parle aux lycéens » (Asslane et Octave)
- « Une rencontre très enrichissante » (Lamia)
- « L’échange » (Octave)
et la suite, par nos journalistes en herbe.
Merci à tous ceux qui ont joué le jeu. Textes pratiquement non retouchés pour garder la spontanéité du ton !
Tom Le C. |
Une table, une chaise, quelques livres, voilà tout ce qu’il fallait à Rolande Causse pour se présenter le 18 janvier devant une classe de Seconde au lycée Bascan. Cette écrivaine et poétesse a expliqué avec simplicité aux élèves ce que le métier d’écrivain représentait pour elle. « Neuf mois pour un livre » , c’est l’une des nombreuses explications qu’elle a données. Pour elle, l’inspiration vient « en observant le monde autour de soi, en étant curieux ». La preuve! Elle a écrit l’un de ses grands romans historiques, Les enfants d’Izieu, suite à un reportage entendu à la radio. Ses romans historiques accessibles aux jeunes laissent et laisseront une forte trace dans la littérature contemporaine.
Les lycéens ont pu lui poser toutes les questions qu’ils voulaient. Elle y a répondu le plus facilement possible. Pour les remercier de leur écoute, elle a lu un extrait de son futur livre . Cette femme sage a laissé une très bonne vision de ce qu’est un écrivain. Je la remercie de leur part pour cet émouvant moment.
Wendy G. |
Le 18 janvier au lycée Bascan nous avons eu l’honneur, en tant qu’élèves, de rencontrer un écrivain, Madame Rolande Causse. Quand nous sommes arrivés au CDI, Rolande Causse était déjà présente. Au premier coup d’œil j’ai vu une femme très distinguée, droite, d’un certain âge, avec un visage assez sympathique. Mme Dombrowski, la documentaliste, l’avait rencontrée au Salon du livre et c’est ainsi qu’elle lui proposé de venir au Lycée.
Quand elle écrit ses livres elle se base sur des faits réels, historiques comme la seconde guerre mondiale. Elle a aussi beaucoup rendu hommage à sa famille car étant « petite fille de la guerre », sa mère fut tuée par les nazis, son père prisonnier de guerre en Allemagne et son oncle lui aussi mort à la guerre. Elle lui rend d’ailleurs hommage en publiant Rouge Braise. Elle ne s’inspire pas d’autres écrivains pour écrire ses textes néanmoins elle est adoratrice du poète René Char (…). Cette femme m’a paru franche avec un certain vécu, je l’ai trouvée très apaisante. C’est une personne qui aime les jeunes.
Flora L. et Priscilla H. |
Ce mardi matin 18 janvier 2011, Rolande Causse nous a fait le grand honneur de venir nous rendre visite. Nous étions alors tous réunis au CDI. Après une brève présentation dans un calme attentif, elle nous a fait découvrir ses livres. Elle les considère comme ses enfants et son préféré s’appelle Les enfants d’Izieu. (…). De nombreuses questions lui ont été posées notamment au sujet de son inspiration : elle lui vient du hasard de la vie (…). Elle consacre pour chacun de ses livres beaucoup de temps aux travaux de recherche. Le moment qui nous a le plus touchées au cours de cette rencontre fut lorsqu’elle nous a lu l’extrait de sa biographie de Sophie Scholl : la manière dont elle a lu a été passionnante et captivante. Elle nous a fait réellement rentrer dans son monde. Ce fut un très bon choix d’inviter cette auteur qui nous a montré à quel point l’écriture et le livre pouvaient être enracinés dans nos vies.
Vincent T. |
Notre classe a été conviée le 18 janvier à une rencontre avec un auteur mais tout d’abord une femme, une femme pleine d’histoires racontant anecdotes et événements personnels. Cette écrivaine, Rolande Causse, femme d’un âge mûr et impressionnante pour nous, élèves de Seconde, était déjà présente lors de notre arrivée. On a senti une femme heureuse, pleine de projets, à l’air fier, une fierté due à sa présence, fière d’être là parmi nous, de nous parler et de nous expliquer les différents événements de sa vie, heureux ou malheureux. Après une brève présentation les questions ont commencé. Elles ont tourné autour du même thème : son inspiration. Un sujet délicat car assez abstrait donc difficilement explicable (…). Elle nous a confié par exemple que sa vie mouvementée était une source d’inspiration (…). On a senti toute une émotion envahir la salle , transmise par ses propos et ressentie par chacun. Pour des personnes de notre âge, c’est donc une bonne leçon de vie.
Lamia B. et Juliette T. |
Rolande Causse est intervenue mardi 18 janvier dans le CDI de notre lycée. L’équipe pédagogique a choisi cet auteur pour son investissement dans la cause féministe et également pour sa liberté d’expression. Madame Causse nous a communiqué sa plus grande source d’inspiration : son passé. Elle nous a fait partager ses secrets, ses anecdotes, ses choix qui l’ont poussée à écrire et mieux encore, sa passion pour ce qu’elle écrit (…). Elle met en moyenne 9 mois à rédiger un livre. Ses livres, elle les considère comme ses « bébés », d’où l’incroyable coïncidence avec le temps qu’elle met à en publier un. Cette femme, très observatrice, prête une certaine attention à chaque détail ainsi qu’à chaque retouche qu’elle pourrait effectuer, afin d’introduire une touche d’émotion. Le moment qui nous a le plus ému est celui où elle nous a dit comment lui est venu l’envier d’écrire . Cette rencontre nous a énormément apporté du point de vue de la réflexion et de l’inspiration d’un auteur. Je n’ai pas regretté cet échange et j’estime qu’il aurait pu être bénéfique à un grand nombre de personnes (…). Rolande Causse nous a fait à tous partager un moment agréable . Ce réel échange aura satisfait notre once de curiosité.
Laurène B. et Anaelle C. |
Mme Causse écrivaine française présidant l’association La Scribure écrit beaucoup de romans historiques. Influencée par Colette grâce à sa grand-mère qui vivait dans le même village, elle s’inspire de la seconde Guerre mondiale au cours de laquelle elle a perdu des proches(…). Comme elle
dit « l’inspiration ne tombe pas du ciel. Il faut que je la trouve. » Elle aime bien les livres de René Char : « C’est presque un auteur qui m’inspire ». (…) Le moment fort de cette rencontre fut la lecture de son œuvre racontant la vie de Sophie Scholl. Rolande Causse est un auteur énergique, sympathique et divertissante.
Marthe S. |
Rolande Causse a parlé aux jeunes de façon souriante et agréable pendant deux heures. Elle leur raconta qu’elle était entrée dans une équipe de poésie avec ses camarades de classe à 16 ans. Quand l’équipe ferma elle continua à écrire, seule. (…) Cette intervention fut très instructive. Beaucoup de jeunes ont eu envie de lire des livres. Et lorsque quelqu’un commence à lire, il va aimer, puis recommencer. C’est pour cela qu’il est important que des écrivains passent voir des élèves.
Antoine D. |
Une femme, plutôt grande pour l’une d’entre elles, [sic] toute de bleue vêtue, aux cheveux blancs. La classe se réjouit de l’apparition de l’écrivain. Elle commença par se présenter : elle s’appelait Rolande Causse, née en 1937 Nous lui avons demandé pourquoi elle était devenue écrivain, ce à quoi elle a répondu que c’était son professeur de français qui l’avait amené à écrire (…)
Pour conclure :
- « C’était une rencontre très instructive qui nous a éclairés sur les réalités du métier d’écrivain » (Asslane A. H. et Octave D.).
- « Rolande Causse est inspirée, intelligente, dynamique, ce qui a permis de rendre son intervention très intéressante » (Matthias D. et Alexis B.).
Rencontre avec les élèves de 2de8
Extraits des compte-rendus.
Quelques titres :
- « Un souffle nouveau pour la littérature » (Diane D.)
- « Rolande Causse, une écrivaine extravertie » (Romain Gerbaux et Quentin L.).
- « Rendez-vous avec Rolande Causse » (Kelly M.).
- « Une écrivaine ?! Cela se dit une écrivaine ?! » (Arezki F.)
Océane Germain et Aurore G. |
Ce mardi 18 janvier nous avons eu la chance de rencontrer Rolande Causse, une auteure passionnée par son métier qui nous a fait l’honneur de nous faire part de sa passion. Cette rencontre a eu lieu au CDI, fermé pour l’occasion. Écrivant actuellement sur les femmes rebelles elle était venue pour nous parler de son combat mais prise d’assaut par nos questions elle n’a pas pu aborder le sujet (…) Elle écrit dans une pièce, sa « chambre d’écriture », un endroit où elle s’isole de tout pour être dans son monde.
Les questions commencent :
Alexandra – D’où vous vient votre inspiration?
Rolande Causse – Mon inspiration me vient n’importe où. Je vais vous raconter une anecdote : un jour alors que je me promenais j’ai eu de l’inspiration et j’ai écrit sur mon calepin, avec comme appui un camion. Quelques minutes après on me demande de partir immédiatement, c’était un camion de police.
Julien – Si vous deviez choisir choisiriez vous la lecture ou l’écriture ?
R. C. – Quelle question difficile ! Quand je suis fatiguée je lis et quand je suis en forme j’écris. Je pense que je pourrais me passer de lire mais pas d’écrire.
Rolande Causse a terminé en nous expliquant ce qu’elle pense de la lecture : la lecture rend plus fort, plus intelligent. Cependant elle déplore que la littérature avait autrefois plus de prestige, plus de présence. Le moment fort de la rencontre a été les petites anecdotes de sa vie. Elle était tellement à l’aise qu’elle nous a mis en confiance et nous a raconté beaucoup de choses sur sa vie (…) Nous remercions Mme Causse pour son incroyable bonne humeur et générosité.
Kelly M. |
Rolande Causse (…) a écrit plus de 50 oeuvres, en particulier des romans historiques destinés à la jeunesse. Le 18 janvier elle nous a accordé une heure dans le cadre d’un projet sur les femmes : ce sujet lui tient à cœur car elle a vécu le mouvement féministe. Mais elle n’a hélas pas abordé ce sujet à cause du manque de temps. La rencontre a eu lieu dans le CDI. Rolande Causse nous a raconté quelques anecdotes sur sa vie : elle a toujours voulu être enseignante mais c’est son professeur de français lui a donné la passion pour la littérature. Elle peut écrire dans n’importe quel lieu car elle est là où sont ses personnages, car ils l’habitent. Elle nous a déclaré que « Lire et écrire permet de s’ouvrir au monde , aux autres et à soi-même ». Elle peut écrire pendant plus de 5 heures, jusqu’à épuisement, et après elle se met à lire (…) Ce qui m’a le plus marqué, c’est la simplicité et l’humilité de Rolande Causse. Elle nous a parlé de sa vie personnelle aussi bien que professionnelle sans aucun malaise. Elle a répondu à toutes les questions sans chercher à se valoriser.
Cette rencontre m’a ouvert un peu plus à la littérature même si ce n’est toujours pas mon loisir favori. Rolande Causse nous a prouvé qu’écrire permet de se libérer, de s’ouvrir à tout ce qui nous entoure et surtout d’avoir du plaisir.
Les mots qui la caractérisent le mieux sont : humilité, générosité,partage, sérénité et surtout plaisir d’écrire.
Laetitia S. |
Pour clore notre séquence [en français] sur les femmes, nous avons eu une rencontre avec Rolande Causse le 18 janvier au CDI. La vie de cet auteur contemporain a été marquée par deux événements importants du XXe siècle : le mouvement féministe ainsi que la Seconde Guerre Mondiale. La séance a d’abord eu du mal à démarrer : une auteur de plus de 50 livres, c’est iitimidant ! Nous avons eu des questions concrètes sur son métier, comme par exemple son lieu d’écriture. Rolande Causse nous a répondu qu’elle écrit le plus souvent dans sa « chambre d’écriture », un peu comme l’atelier du peintre. Mais les changements de lieux ne lui sont pas problématiques : «quand on écrit, on est là où on écrit ». Quand Rolande Causse écrit, elle voyage, elle va dans un autre monde, le monde qu’elle invente. Par la suite l’auteur nous a parlé de ses personnages qu’elle façonne et fait vivre tout au long de ses œuvres. Les méchants, çà ne la connaît pas. Ses personnages sont des enfants du monde, des femmes qui se battent, des héros de la vie ordinaire. Pour elle, chaque personnage est une mosaïque qu’elle complète carreau par carreau. Ainsi elle parvient à créer un réalisme et une profondeur dans chacun de ses personnages. Le réalisme que dégage ses livres provient aussi du cadre : pour pouvoir inventer, Rolande Causse a d’abord besoin d’un lieu réel. Les thèmes de ses romans (…) sont souvent historiques et plus particulièrement sur la seconde guerre mondiale qu’elle a subie pendant son enfance. Quand nous lui avons demandé les raisons de son choix, elle nous a répondu qu’il faut que les nouvelles générations connaissent les horreurs de la guerre pour que cela ne recommence jamais. Mais elle sait que même aujourd’hui les guerres, les génocides et les inégalités persistent et elle se sent à la fois attristée et concernée par cela. Ce moment de l’intervention nous a particulièrement marqués.
Grâce à cette séance , nous connaissons ce que peut ressentir un écrivain lorsqu’il écrit, ce qui peut le pousser à écrire et nous savons maintenant que la curiosité n’est pas un vilain défaut. Rolande Causse est une personne sensible, émouvante et très sympathique. Nous la remercions de nous avoir consacré une partie de son temps.
Stéphanie G. |
Rubrique culturelle. Un souffle culturel pour les élèves du lycée Bascan.
Dans le cadre de l’étude faite en cours de français sur les femmes révolutionnaires, c’est le mardi 18 janvier que des élèves du lycée Bascan ont eu le plaisir de recevoir Rolande Causse. Cette écrivaine haute en couleurs a transporté les élèves dans l’univers étonnant de la lecture et leur a fait découvrir le métier d’écrivain.
C’est dans le CDI que Rolande Causse (…) a dévoilé les secrets de son inspiration et de ses livres. La rencontre avait pour but de familiariser les élèves avec le monde de la lecture et surtout d’avoir un contact avec les femmes révolutionnaires des livres de Rolande Causse. Elle a donc parlé de Sarah de Cordoue et d’Ita Rose en avouant qu’une petite part d’elle-même se cachait dans ses héroïnes. Mais la curiosité des élèves s’est plutôt portée sur son métier d’écrivain.
Un élève – « Combien de temps faut il pour écrire un livre » ?
R. Causse – « A vrai dire, j’ai deux réponses : une réponse toute faite ou une réponse plus subtile,laquelle voulez-vous entendre ? »
Un élève – « La réponse la plus subtile… »
R.Causse – « Eh bien, il n’y a pas de réponses.. l’écriture d’un livre peut prendre un, deux ou trois ans comme elle peut durer deux mois. Cela dépend de l’inspiration, de la longueur du livre ou encore du sujet traité. Je dirais donc qu’il n’y a pas de temps précis pour écrire une livre. »
Un élève – « Merci . Mais pourrais-je savoir quelle était la réponse toute faite ? ».
R. Causse – « C’est très simple, il me faut neuf mois pour écrire un livre, car ils sont tous un peu comme mes enfants. »
C’est ainsi que toujours le sourire aux lèvres Rolande Causse a répondu à diverses questions en sachant comment se faire comprendre des jeunes. Espérons que ses réponses, chargées de poésie, auront permis aux élèves d’avoir un regard nouveau sur la lecture.
Romain G. et Quentin L. |
Rolande Causse, une auteure écrivant actuellement sur les femmes rebelles, est intervenue le 18 janvier au CDI. (…). Malgré un début de séance assez tendu, celle-ci s’est ensuite passée dans une ambiance décontractée. Les élèves, tout d’abord réservés, se sont ensuite intéressé et ont posé différentes questions portant sur la vie, la pensée ou encore les goûts de Rolande Causse. L’écrivaine nous a parlé de deux essais : « Qui lit petit lit toute sa vie » et « Les femmes rebelles au XXe siècle ». Comme l’évoque son titre le premier essai essaie de transmettre l’idée qu’il n’y a pas d’âge pour commencer à lire, et surtout aucun pour terminer. A un moment de la séance, une question fut posée : « Vos histoires représentent-elles une partie de vous ou de votre vie ? ». L’écrivaine a expliqué qu’il y a forcément une partie de soi-même dans ses livres, que cela soit volontaire ou non (…). En écrivant principalement sur la guerre, Rolande Causse cherche peut-être inconsciemment à rendre hommage à ses parents.
Pour tous les élèves, cette rencontre fut un moment combinant sympathie et apprentissage. Nous avons pu apprendre un peu plus sur le mode de vie des écrivains ainsi que sur leurs motivations. Le dynamisme, la gaîté de R. Causse , sa bonne humeur associés à son expérience ont fait de cette séance un moment intéressant et par dessus tout agréable.
Diane B. et Elise F. « une rencontre exceptionnelle » |
(…) Durant cette heure, un échange très concret s’est opéré. Le but principal de sa venue était de dialoguer à propos de la place de la femme au sein de la société. mais il a dévié sur son métier d’écrivain. En effet beaucoup d’élèves de notre classe avaient des questions sur sa façon de composer des romans (…). Cette dame nous a répondu avec précision et joie. (…) Sa visite nous a beaucoup émues, car c’est une femme qui aime révéler ses sentiments et qui nous les fait partager. Nous pensons que c’est aussi pour cette raison qu’elle écrit des livres. Cette rencontre nous a montré à quel point la lecture apporte de la culture générale. Ainsi, elle nous a donné envie de lire de nouveaux livres pour essayer d’en apprendre d’avantage sur le monde. »
Justine C. et Steve E. H. |
(…) Nous lui avons posé plusieurs questions dont celle-ci :
Si vous deviez choisir entre la lecture et l’écriture…
« Je crois que je ne pourrais pas choisir parce que, vous voyez, après avoir écrit pendant plus de quatre ou cinq heures je suis fatiguée, et là je m’allonge sur mon lit et je me mets à lire pour m’évader et me reposer. Mais si je devais vraiment choisir je crois que je choisirais l’écriture, je vais vous raconter une petite anecdote : un jour lors d’un voyage en avion mes bagages ont été perdus avec tous mes livres mais comme j’avais gardé avec moi mes cahiers d’écriture, je me suis dit que ce n’était pas grave . Donc même si j’ai du mal à choisir, je choisirais l’écriture ».
Cette réponse et d’autres nous montrent que Rolande Causse est une femme passionnée. Nous avons passé un très bon moment avec elle.
Vincent et Jordan R. |
Le 18 janvier au CDI nous avons reçu l’écrivaine R. Causse, qui , pour tout vous dire, est d’une grande fraîcheur malgré son âge. (…) Cette intervention pousse les apprentis écrivains à s’investir d’avantage dans la lecture et l’écriture car, comme elle l’a fait judicieusement remarquer, « lire c’est devenir plus intelligent ». Si je devais choisir des mots pour qualifier Rolande Causse ce serait la simplicité, la générosité, la gentillesse.
Arezki F. |
(…) A la fin de cette rencontre peu de questions avaient été posées du fait de ses réponses si vagues et si complètes à la fois. Mais cette rencontre a sûrement changé le regard que certaines personnes posa
ient sur la littérature et sur le travail de l’écrivain.