Journée Mondiale contre l’homophobie

La lutte contre l’homophobie est une des priorités de l’Éducation nationale depuis 2008.

Qu’est-ce que l’homophobie ?

Est homophobe toute organisation ou individu rejetant les personnes homosexuelles ou supposées l’être.

Ce rejet peut se traduire par des insultes, du harcèlement, des agressions physiques ou matérielles, des menaces, de la discrimination et peut aller jusqu’au meurtre.

Les conséquences sont lourdes. Chez les jeunes victimes d’homophobie, elles affectent leur bien être et le déroulement de leurs études : sentiment d’isolement, de mal-être, perte de l’estime de soi, absentéisme ou décrochage voire des conduites à risque et des comportements suicidaires.

Pourquoi la date du 17 mai ?

La journée mondiale de lutte contre l’homophobie est née au Québec en 2003 à l’initiative de la fondation Emergence.

La date du 17 mai est choisie en référence au 17 mai 1990, date à laquelle l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) retire l’homosexualité de la liste des maladies mentales.

La lutte contre l’homophobie au sein de l’Éducation nationale

53 % des victimes d’homophobie sont âgées de moins de 18 ans.

Les agressions à caractère homophobe sont majoritairement commises par des élèves ou des étudiants du même établissement que la victime (66 %).

Dans 33 % des cas, ces actes se manifestent de manière répétée, sous forme de harcèlement.

En 2008 Xavier Darcos, alors ministre de l’Éducation Nationale, inscrit officiellement la lutte contre l’homophobie dans sa circulaire de rentrée : « La lutte contre l’homophobie est un acte éducatif », au même titre que la lutte contre les autres formes de discriminations (racisme, sexisme).

Depuis la rentrée 2015 elle fait partie des programmes d’Éducation Morale et Civique (EMC).

En décembre 2015 est lancée par le gouvernement une nouvelle campagne contre l’homophobie à l’école

La prévention peut se faire par le biais d’échanges, de débats, d’affichages, d’accueil d’associations.

Quelques faits

78 pays pénalisent encore l’homosexualité. Parmi eux, 10 condamnent à mort les homosexuels : l’Afghanistan, l’Arabie saoudite, le Bruneï, les Émirats Arabes Unis, l’Iran, la Mauritanie, le Nigéria, le Soudan, la Somalie et le Yemen.

En raison de l’homophobie qu’ils subissent, non seulement à l’école mais souvent dans leur famille, les jeunes homosexuels français sont 14 fois plus nombreux que les jeunes hétérosexuels à faire une tentative de suicide.

En 2013, l’association « S.O.S. homophobie » a reçu 188 témoignages d’agressions physiques (le chiffre correspondant au nombre d’agressions réel étant forcément plus élevé).

Les dérapages homophobes sur internet (tweet, forums) ont triplé entre 2012 et 2013, les débats sur le mariage pour tous ayant libéré la parole homophobe.

L’anonymat que permet internet favorise ce genre de dérapage.

 En savoir plus avec un article publié le 12.05.2015 sur le site lemonde.fr :

Les lois françaises condamnent les actes homophobes

Depuis 2004 l’homophobie est un facteur aggravant dans le cas d’insultes, au même titre que le racisme.


« L’injure non publique commise envers une personne ou un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée est punie de l’amende prévue pour les contraventions de la 4e classe.
Est punie de la même peine l’injure non publique commise envers une personne ou un groupe de personnes à raison de leur sexe, de leur orientation sexuelle ou de leur handicap.
»

Article 624 du code de procédure pénale.

La Loi punit également la publication de propos discriminatoires et insultants (loi sur la liberté de la presse de 1881, modifiée en 2003 : la publication de propos incitant à l’homophobie peut valoir à son auteur jusqu’à 25000 euros d’amende et 6 mois d’emprisonnement . Consultez en ligne le texte officiel sur le site internet de l’Assemblée nationale.

L’association « Le Refuge » présente au lycée Bascan

Le 9 mai 2016, les élèves de 2de12 ont accueilli dans le cadre de leur cours d’EMC deux bénévoles de l’association « Le Refuge », avec leur professeur de SES, en partenariat avec le FSE et deux documentalistes.

Il s’agit d’une association accueillant de jeunes homosexuels (à partir de 16 ans) rejetés par leurs familles et donc menacés de se retrouver à la rue.

L’association les aide à se reconstruire et à trouver un emploi.

La rencontre a été l’occasion d’aborder avec les élèves les différentes formes d’homophobie, ses conséquences, et les stéréotypes liés aux homosexuels.

Les élèves ont été choqués d’apprendre que certains pays condamnent à mort les homosexuels, et que dans d’autres les jeunes homosexuels étaient envoyés en « camps de redressement » violents par leurs propres parents.

Certains ignoraient que des milliers de personnes ont été déportées en raison de leur homosexualité et ont péri dans les camps nazis durant la Seconde guerre mondiale (les fameux porteurs du « triangle rose »).

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Publiée par Lycée Louis Bascan – page officielle sur Lundi 27 mai 2019