L’enseignement danse accueille Christine Gérard

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Christine Gérard – Crédit : Isabelle Lévy-Lehmann.

A Bascan, les lycéens ayant choisi de suivre l’enseignement de l’option et de la spécialité danse ont la chance d’accueillir la danseuse et chorégraphe Christine Gérard au mois de mars.

Les élèves de l’option travailleront sur le lien geste, texte, voix en prenant appui sur des poèmes dans le cadre du Printemps des poètes 2021.

Les élèves en classe de de Première spécialité danse se questionneront sur « le beau » et vivront un atelier prenant appui sur des œuvres de Degas.

Enfin Christine Gérard apportera son regard expert pour aider les élèves en classe de terminale spécialité danse à avancer dans leurs compositions chorégraphiques : des solos et un trio.

Le parcours de Christine Gérard

Christine Gérard – Crédit : Isabelle Lévy-Lehmann.

Christine Gérard est une personnalité incontournable de la danse contemporaine en France.

De nombreux artistes qui sont venus au lycée Louis-Bascan sont passés par ses cours et ateliers.

Elle commence sa carrière en tant qu’interprète puis deviendra tour à tour et dans le même temps, chorégraphe et enseignante-pédagogue tout en poursuivant sa carrière d’interprète.

Un parcours riche qui lui permettra de faire de constants allers retours entre l’expérience de la scène, l’expérience de chorégraphe et celle de pédagogue.

En tant qu’interprète

Elle est interprète à ses débuts pour des chorégraphes modernes – Jacqueline Robinson, Françoise et Dominique Dupuy – puis pour Susan Buirge, de 1971 à 1978 : « Les petites choses », « A la lueur de la lampe », « Les empreintes », « Autour d’un arbre ».

Entre 1970 et 1980, elle danse aussi pour F. Verret, L. Macklin, J. Pomares et A. Witzman Anaya.

Elle danse en 1986 pour D. Dobbels dans « Sans connaissance » et « L’écart ».

En 2001, elle danse « Le jour où la terre tremblera » de Jérôme Andrews transmis par Françoise et Dominique Dupuy.

Plus récemment en 2008, elle interprète un solo « Un temps rare ».

En 2012, elle est interprète dans La jeune fille et la mort de T. Lebrun (une pièce que les élèves de l’enseignement danse étaient allés voir) et dans Initio de Tatiana Julien en 2017.

En ce moment, elle danse dans Pilote _Ce qui nous relie de Nathalie Collantes (2021).

En tant que chorégraphe

Christine Gérard – Crédit : Isabelle Lévy-Lehmann

Dans les débuts de la danse contemporaine en France, elle fonde en 1974 avec Alex Witzman-Anaya la compagnie ARCOR dans laquelle elle crée plus d’une quarantaine de chorégraphies de 1975 à 1999 ( « Entre les masques, Mention du ministère et prix du public Bagnolet 1979 – « Sous la terre l’amandier », « La pierre fugitive », « Parentèles », « Le silence des sirènes », « Automnales, « Nu perdu » dans le cadre de la biennale de danse à Lyon et du Val de Marne – « Seeing double », « La griffe », « Seule » pour Brigitte Asselineau, « Les lignes » orphelines » avec Daniel Dobbels, « L’âme des passages », « La loquèle », « Mantelou » en 1990 – « Quel est ce visage ? » solo créé pour Raphaël Cottin en 1999).

Parmi les pièces créées depuis : « Faille »  (solo pour Nacera Belaza, 2006), « Segredo » (2007), « Les Berceuses de Brecht » et « Summertime » (2010), « 7 stances », « A corps mélodies » (2013), Les Dormeurs (2014).

En tant que pédagogue

Passionnée par la transmission, elle organise des cours réguliers pour professionnels à Paris de 1981 à 1989.

Après l’obtention de son Certificat d’Aptitude (CA) en 1989, elle enseigne pendant vint-deux ans au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris (CNSMDP).

Elle a dirigé des nombreux stages nationaux et internationaux et mène des « entraînements réguliers du danseur », cours à destination des professionnels de danse.

Récemment elle s’engage dans des projets de formation et de créations à Micadanses, au CND, au RIDC et à l’Espal.

Christine Gérard souhaite mettre au cœur de son travail de pédagogue l’humain et l’empathie.

Une pédagogie où la nécessité technique est un moyen et non une finalité et où chacun peut par rapport à sa propre histoire inventer sa danse. Une pédagogie où la tension disparaît au profit de l’attention et où l’intention est dans le creux des mains de chacun. Le désir de traverser ou non l’espace est une liberté individuelle et l’enseignement n’est qu’un moyen, qu’une légère ouverture.

Christine Gérard
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Publiée par Lycée Louis Bascan – page officielle sur Lundi 27 mai 2019