Les élèves de Première et Terminale Art danse étaient ce vendredi à Pantin pour une découverte du Centre National de la Danse (C.N.D.).
Le matin, les élèves ont fait des recherches en médiathèque en lien avec leurs problématiques de carnets de bord pour les Terminales et avec un des grands thèmes du programme pour les Premières.
Ils ont été accueillies par Laurence Leibreich, documentaliste et responsable de la gestion des collections de la médiathèque qui leur a expliqué comment faire des recherches et les a accompagnés dans cette démarche en leur prodiguant des conseils avisés.
La médiathèque du CND s’adresse à un très large public: étudiants, chercheurs, chorégraphes et danseurs, pédagogues et professionnels de la culture, mais aussi à toute personne intéressée par la danse et aux enfants. Elle constitue un lieu de référence pour toute recherche documentaire concernant l’actualité de la création chorégraphique en France, et est particulièrement représentative des écrits et travaux de recherche internationaux produits, depuis le XXe siècle, sur la danse et les pratiques corporelles.
La collection principale d’envergure en libre accès en salle de lecture a beaucoup impressionné nos élèves, en effet ce ne sont pas moins de 28000 ouvrages, 1500 titres de périodiques dont 470 vivants, 5000 vidéos, plus de 800 heures de captations des activités du CND, 1000 disques et partitions musicales consultables directement sur place.
Les documents anciens, précieux, rares ou fragiles sont pour leur part conservés en réserve, ainsi que les fonds d’archives et iconographiques.
Après ce temps de travail, les élèves se sont restaurés dans une salle du C.N.D.
L’après-midi, les élèves sont allés expérimenter les installations vidéo-danse d’Effigies de la chorégraphe Claire Jenny et du réalisateur Etienne Aussel.
Effigies explore les relations entre le corps féminin et son image médiatique à travers trois installations vidéos, dont deux interactives. Les élèves ont particulièrement apprécié ces moments de découverte des vidéo-danse car elles avaient déjà travaillé à partir de la démarche de Claire Jenny en atelier en présence de la chorégraphe.
Big sister donne à voir un court-métrage mettant en scène un duo (un opérateur caméra et une danseuse blonde) filmé sous plusieurs angles, l’un d’eux étant le point de vue subjectif de la caméra de l’opérateur.
Dancing Doll propose une installation qui réagit au mouvement des spectateurs : une Barbie à taille humaine, découpée en quatre, se déstructure et se métamorphose en un personnage hybride de poupée-femme-danseuse.
Enfin, pour Choose me , le spectateur agit sur le montage vidéo d’un solo, en s’adressant à la danseuse du film à travers un micro : la qualité des postures, les tenues, l’environnement de l’interprète se modifient instantanément ou progressivement.
En espérant que cette sortie donnera envie à nos élèves de se rendre seuls ou en groupe dans ce lieu pour affiner leurs recherches et enrichir leur culture chorégraphique.