La jeunesse, aujourd’hui

A l’occasion de la prochaine journée portes ouvertes, un débat philosophique aura lieu, dans les locaux du CDI (au premier étage du bâtiment F), le samedi 27 mars 2010 de 10h00 à 11h30 autour du thème suivant : la jeunesse, aujourd’hui.


Voilà un titre bien sage.

Des spécialistes de ce domaine n’ont pourtant pas hésité à se poser à ce sujet des questions percutantes : ainsi, dans son petit ouvrage, « Les jeunes Français ont-ils raison d’avoir peur ? » (Ed. Armand Colin, 2009), Olivier Galland a-t-il dressé un tableau inquiétant.

La jeunesse française se caractérise, relève-t-il, par « un profond pessimisme sur son avenir personnel et celui de la société en général. (…) Sous bien des aspects, les jeunes ne sont pas bien traités en France, et le sentiment se répand parmi eux d’appartenir à une société bloquée ou en déclin qui laisse peu de chances aux jeunes générations de prendre leur destin en mains et de l’améliorer de manière significative ».

Il serait donc impératif de situer ce thème dans un contexte marqué plutôt par un malaise que par des espoirs légitimes.

Dans ces conditions, qu’est-ce qui peut être raisonnablement dit sur les jeunes, – et aussi qu’est-ce qui peut leur être adressé ?

Il est aisé d’objecter à cette présentation que d’autres auteurs tiennent au contraire un discours optimiste.

La jeunesse d’aujourd’hui ne ressemble certes pas à celle que l’histoire reconnaît couramment – et même a mise en valeur – sous le nom de « génération de mai 68 ».

Mais, confrontés aux impératifs pressants de la société, les jeunes sont plus nombreux qu’auparavant à inventer des réponses inédites.

Certes, les observateurs ont souvent noté que la relance des propositions technologiques s’accompagne d’un conformisme consumériste, qui n’est pas moins grand chez les jeunes que chez les adultes.

Mais l’aspiration au renouvellement, à l’affirmation de soi, et au « devenir-adulte », n’est-elle pas aussi présente que naguère ?

Surtout, il peut paraître bien convenu d’opposer aussi simplement le camp des optimistes au parti des pessimistes : cette schématisation commode pourrait bien être le masque par lequel les analystes cachent leur propre désarroi face aux enjeux contemporains.

La séance commencera par un exposé introductif, qui prolongera et amplifiera ces quelques remarques. Le débat pourra être ainsi lancé.

E. Akamatsu, Professeur de philosophie

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Publiée par Lycée Louis Bascan – page officielle sur Lundi 27 mai 2019