Mardi 11 octobre 2022, de 14h00 à 15h30, dans le cadre de la Fête de la Science, Pariscience a proposé a des classes de toute la France, en partenariat avec la Fondation L’Oréal, un projet spécial autour de l’orientation, des carrières scientifiques et de la place des femmes dans les métiers de la recherche.
Dans un premier temps, au sein du lycée Louis-Bascan, les élèves ont découvert une sélection d’extraits documentaires et de courts métrages, abordant les grandes problématiques liées aux questions de genre dans les métiers de la science et à la place des femmes dans la recherche : Mileva Einstein, Cécilia Payne, Jocelyne Bell.
Dans un second temps, le visionnage a été complété par un échange numérique (en visio) en présence d’une experte des problématiques de genre dans la recherche de la Fondation L’Oréal Mme Salima Maloufi Talhi et d’une scientifique Mme Lucie Leboulleux, chargée de recherche au CNRS, rattachée à l’Institut de Planétologie et d’Astrophysique de Grenoble (IPAG).
Objectifs et déroulement de la séance
Découverte du parcours des intervenantes, leurs choix d’orientation, comment devient-on scientifique ?
À travers un sondage « en direct » avec les classes connectées grâce à leurs PC de la Région Ile de France, les élèves partagent avec les intervenantes les métiers qu’ils envisagent, leurs idées de métiers, citent des noms de scientifiques connus : parmi ceux-ci combien sont des femmes ?
Quelles sont les problématiques de genre dans les métiers de la recherche ? (Rémunérations, effectifs hommes / femmes dans différentes filières, différents métiers, effet Mathilda, syndrôme de l’imposteur)
Pourquoi l’histoire des sciences ne mentionne-t-elle que si peu de femmes scientifiques ? Pourquoi des disparités de genre sont-elles encore présentes aujourd’hui dans les métiers de la science ? Quels clichés se cachent derrière cette réalité ? Et comment avancer pour une plus grande égalité ?
À travers ce projet, Pariscience souhaite avant tout ouvrir le champ des possibles et faire prendre conscience aux élèves que toutes et tous, filles ou garçons, sont légitimes à envisager et embrasser une carrière scientifique.
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