Les photos du spectacle de restitution des ateliers théâtre et chant menés dans le cadre du projet sur l’esclavage (PEAC) associant cinq classes de seconde.
Classes participantes : 2de1, 2de12, 2de17, 2de18 en enseignement d’exploration « Création et activité artistiques » (CAA) et la 2de BacPro BPi2.
Mardi 16 mai, dés 19h45, les parents affluaient à l’entrée de La Lanterne, le pôle culturel de Rambouillet, pour assister au spectacle joué par leurs enfants dans le cadre d’un projet interclasses sur l’esclavage d’hier à aujourd’hui.
Pour les faire patienter les élèves de 2de1 leur proposaient le journal sur l’esclavage moderne qu’ils avaient réalisé dans le cadre de l’enseignement à l’Éducation morale et civique (EMC).
Pendant ce temps, dans le hall, les élèves de 2de12 se mettaient en place jouer une scène de vente d’esclaves assez surprenante.
Puis durant une heure non-stop, dans la grande salle Georges Wilson, ce fut un enchaînement très vivant de saynètes variées (esclavage sous l’antiquité, enfants soldats ou mariage forcé de nos jours, travail forcé), de chants, de lectures (souvent de textes rédigés par les élèves eux-mêmes) avec un temps fort : la pièce écrite par les élèves de 2de17 et de 2de18 – « Les voix du passé » – jouée et mise en scène par les élèves de 2de12.
Cette pièce mettait en scène un esclavagiste moderne aux prises avec les figures abolitionnistes du passé : Louis Delgrès, François-Dominique Toussaint-Louverture, Harriet Tubman ou encore John Brown.
Pendant le chant final, « Lean on me », réunissant tous les élèves, une vidéo réalisée par Bruno Martins (élève de Terminale L) pour l’occasion, était projetée en fond de scène.
Chaque élève a su trouver sa place dans le spectacle, et donner le meilleur de lui même.
Spectacle réalisé avec François Leonarte, comédien et metteur en scène de la Compagnie théâtrale « Cinq Fois Cinq », Lucie Lima, professeure de chant à l’Usine à Chapeaux (MJC/Centre social de Rambouillet), avec la participation de Bruno Martins (Elève de TL) et en collaboration avec les régisseurs de La Lanterne.
Financement : conseil régional d’Île-de-France.
Crédit photos : Pauline Franceschini, chargée de communication de la Compagnie théâtrale « Cinq Fois Cinq ».