Mardi 23 mai, la promotion 2022-2023 des volontaires du lycée Louis-Bascan inscrits à la préparation du Brevet d’Initiation Aéronautique (BIA) a visité l’aérodrome de Toussus-le-Noble situé dans le département des Yvelines (78). Retour sur une sortie très riche en découverte, racontée par Marie Duflos (élève) et Jean-Pascal Solari (professeur) enseignant du BIA.
Présentation et localisation de l’aérodrome
L’aérodrome de Toussus-le-Noble est situé dans le département des Yvelines, à 6 km au Sud-Ouest de Versailles et à 20 km de Paris. Il est implanté sur 166 hectares.
L’aérodrome de Toussus-le-Noble a été utilisé à partir de 1907 par les frères Farman et Robert Esnault-Pelterie. Ce n’est qu’en 1946 que Paris Aéroport prend en charge l’aérodrome.
Il est le quatrième aérodrome Français d’aviation d’affaires et de loisirs, en terme de trafic : environ 300 atterrissages ou décollages en moyenne par jour !
Il possède une tour de contrôle et peut accueillir des avions et des hélicoptères, de jour comme de nuit, grâce à ses deux pistes goudronnées, les « 07-25 gauche et droite » qui sont parallèles l’une avec l’autre.
L’aérodrome possède une zone d’activité sur laquelle on peut trouver notamment, des hangars pour le stationnement et la maintenance des aéronefs, des aéroclubs, une école (AFMAÉ), des entreprises, une boutique aéronautique et un restaurant.
L’organisation Aviation Sans Frontière
Toute une équipe de bénévoles d’ASF nous a accueillis et s’est occupée de nous toute cette belle journée. Nous les remercions vivement pour leur disponibilité, leur amabilité et leur gentillesse.
Ainsi, la journée commence par une présentation de l’ONG : Aviation Sans Frontière. L’orateur était passionné et fier de pouvoir aujourd’hui nous montrer les exploits de l’organisation.
Sans plus de suspens, cette organisation consiste à effectuer des voyages en avion pour aider les personnes aux problèmes de santé trop graves pour être réglés dans leur pays originel.
C’est une ONG humanitaire ; aujourd’hui avec les problèmes planétaires, sociaux et économiques sur lesquels l’Homme intervient sans réel impact, on perd la foi.
Pourtant, cette organisation n’existe que pour sauver ces vies, peu importe l’accord entre les pays, peu importe le nombre d’heures, pilotes et bénévoles se démènent pour offrir un sourire et c’est admirable.
À une semaine de l’épreuve du BIA (Mercredi 31 mai), nous sommes en pleines révisions.
La personne qui nous a accueillis et qui fait partie de l’équipe des bénévoles d’ASF, nous propose de revisiter des notions de mécanique du vol et d’aérodynamique qui font partie du programme du BIA.
Répondre simplement à la question : « comment un avion peut voler ? » n’est pas si évident !
De manière expérimentale, avec une simple feuille de papier, on arrive à comprendre intuitivement le phénomène de « sustentation ». Nous avons vu également l’intérêt d’utiliser une soufflerie afin de caractériser les paramètres aérodynamiques d’un profil d’aile ou encore d’un avion tout entier.
Après ce rappel bien utile, il faudra, de retour à la maison, bien réviser les six modules du BIA grâce à nos cours bien sûr mais également aux sites internet qui permettent gratuitement de s’entrainer à l’examen complet du BIA.
La tour de contrôle
La matinée continue, notre prochaine étape : la tour de contrôle. En plein milieu de la course qu’est le trafic aérien, on entre comme dans un multivers, on y parle une autre langue, on y voit circuler un flux d’information à un rythme dense et pourtant effectué dans un calme total.
Une vue en hauteur, à 360 degrés pour ne rien manquer ; des avions de tailles, de couleurs et de formes diverses, qui sillonnent le ciel juste devant nous.
La boutique du pilote
Sur le site de Toussus–Le-Noble, sous la tour de contrôle, un magasin propose une multitude de produits liés à l’aéronautique.
Les passionnés peuvent y trouver des livres ainsi que des objets divers comme des maquettes d’avions.
Les pilotes viennent pour acheter leurs cartes aéronautiques ainsi que des accessoires et du matériel qu’ils utilisent durant leurs vols.
Le « Casse-Croute »
Un bon moment bien mérité partagé tous ensemble au sein des locaux d’ASF avec vue sur la zone de stationnement des avions et des hélicoptères devant leurs hangars.
Le simulateur de vol
Après un bon déjeuner, c’est le simulateur de vol qui nous attend.
Assis devant un ordinateur avec des manettes à la façon d’un manche à balai, nous avions un but : repartir avec un de ces simulateurs promis si un élève ainsi qu’une élève posaient et décollaient un avion sans encombre.
Malgré un logiciel datant de 2004, tout pouvait être simulé : looping, tonneau, vol sur le dos ; on entrevoyait le rôle du commandant de bord, mais surtout sa difficulté.
Désormais, le simulateur vous attend au Lycée Bascan, dans la salle du Club BEST, au RDC du bâtiment J ! |→
Présentation des métiers de l’aérien
La personne qui nous avait présenté l’organisation Aviation Sans Frontière (ASF) nous présente maintenant les filières et métiers qui se cachent derrière l’Aéronautique.
C’est impressionnant de réaliser le nombre de personnes et d’homologations que nécessite un seul vol : commerciaux, ingénieurs, analystes et j’en passe, ont un travail de taille qui n’est jamais le même que la veille.
La journée se termine par une visite de l’atelier du CFA relié directement à l’aérodrome.
Dedans, un hélicoptère des premières séries de la seconde guerre mondiale, deux avions avec une histoire et tellement grands que la dérive dépasse votre taille.
Trois turbomachines aux dimensions différentes mais restant tout de même impressionnantes : 1.5 mètre de diamètre au moins pour la plus conséquente. Tous cela suivi de quatre petits avions bariolés.
Il est difficile de retranscrire la sensation d’avoir un avion à portée de main. Ce qui est sûr, c’est que l’on ressort de cet atelier avec l’impression d’être petit face à la grandeur qu’est l’aviation.
Merci pour ce bel article et les photos qui vont avec, cela nous permet de partager cette journée avec nos ados !
Merci aussi aux professeurs de les avoir accompagnés lors de cette visite et aussi tout au long de l’année pour l’obtention de ce diplôme.
Merci pour ce bel article et les photos qui vont avec, cela nous permet de partager cette journée avec nos ados !
Merci aussi aux professeurs de les avoir accompagnés lors de cette visite et aussi tout au long de l’année pour l’obtention de ce diplôme.